GAZONOR

FAQ

« Abandoned Mine Methane » est la traduction anglaise du grisou présent dans les anciennes mines de houille désaffectées.

Ce gaz est récupéré en surface par Gazonor et valorisé par la suite en l’injectant directement dans le réseau ou en le transformant en électricité verte et en chaleur.

Le gaz de schiste n’a pas la même composition que le gaz de mines, et ne se situe pas dans la même roche que le charbon. On le trouve exclusivement dans des roches argileuses riches en matières organiques.

Le gaz de mine, également nommé le grisou s’accumule librement dans vides miniers après s’être échappé des veines de charbon.

Pas de forage nécessaire pour le captage du gaz de mine ; ce dernier est aspiré simplement car il se trouve dans les anciens vides miniers. Les puits de mines et les évents existants sont les points d’accès privilégiés.

GAZONOR fait partie du groupe français « La Française de l’Energie ». Ses actionnaires sont principalement des grandes familles industrielles françaises. Pour plus de détails, veuillez consulter la page : https://www.francaisedelenergie.fr/investisseurs/investir-dans-lfde/

Longtemps considéré comme un danger pendant l’exploitation minière – le fameux coup de grisou que redoutaient les mineurs – il est exploité depuis plus de 30 ans comme une ressource énergétique à part entière. L’activité de captage continu déployée par Gazonor permet de maintenir les vides miniers en dépression, ce qui évite toute émanation en surface.

Oui. Dans le sous-sol des Hauts-de-France, il subsiste une réserve très importante de plus de 20 milliards de tonnes de charbon. C’est à partir de ce charbon non exploité que le gaz de mines s’échappe.
GAZONOR a certifié en 2017, des réserves de plus de 9 milliards de m3 et renouvelé en parallèle ses concessions d’exploitation jusqu’en 2042. A titre comparatif, l’Eurométropole de Lille a consommé en 2017 plus de 186 Millions de m3 (1). Au rythme actuel, nos réserves certifiés de gaz de mines pourront alimenter la métropole lilloise pendant plus de 45 ans.

(1) Source : AgenceOre, https://dataviz.agenceore.fr/conso-elec-gaz-par-secteur-et-territoire/. Pouvoir calorifique moyen de 10 KWh/Nm3.

Si l’électricité est vendue à un acteur obligé, en vertu de l’arrêté ministériel du 19 octobre 2016 fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations utilisant l’énergie dégagée par la combustion ou l’explosion du gaz de mines (2), GAZONOR peut faire bénéficier les administrés et les industriels locaux de la chaleur récupérée sur les moteurs à gaz. En effet, l’eau chaude sortant à 90°C des moteurs peut être utilisée localement dans les bâtiments publics ou des entreprises. Plus largement, Gazonor réinvestit une partie importante de ses revenus provenant de l’électricité et de la chaleur dans des projets de transition écologique développés sur le territoire.

(2) Telles que visées à l’article D. 314-15 du code de l’énergie et publié au JORF le 4 novembre 2016.

C’est un orifice de dégazage placé au point haut d’un vide minier. Il existe à ce jour plusieurs dizaines d’évents de décompression sur le bassin minier des Hauts-de-France. Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) en assure le suivi et la maintenance, dans le cadre de l’après-mine.

Le méthane du grisou est un gaz à effet de serre 20 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Avec le temps, et sous l’effet de la remontée des nappes, ce gaz se met en pression et pourrait s’échapper à travers les couches géologiques jusqu’à l’atmosphère. D’après une étude publiée par l’INERIS, les activités de Gazonor dans les Hauts-de-France permettent de capter plus de 602 000 tonnes de CO2eq par an.